Vitraux

L’église Saint-Martin de Romilly-sur-Seine a été construite en 1903 et inaugurée le 2 avril 1905. Elle remplace une église datant du XVIe siècle qui était située sur l'actuelle place des Martyrs de la Libération, à 200 mètres de l'emplacement actuel, qui tombait en ruine et fut détruite en 1905. L'église actuelle est restée inachevée. Elle se compose d'une travée de nef à bas-côtés, d'un large transept et d'un choeur avec une abside à trois pans largement dimensionnée. La nef devait comprendre cinq travées et s’étendre sur la totalité du parking actuel mais, faute de fonds suffisants, une seule travée fut construite, que l’on ferma par un mur aveugle servant de façade. Le clocher n’ayant pu être érigé, les cloches de l’ancienne église furent installées dans une Maison du sonneur à ce jour disparue, puis remises sur le clocher en béton édifié en 1971, haut de 17 m, encore visible aujourd’hui sur le côté nord au niveau de la façade ouest. L'édifice a été construit dans le style gothique du début du 13e siècle. Le décor vitré a été hérité de l'ancienne église détruite. Il se compose d'un ensemble de verrières dû à l'atelier de J. Janin de Nancy réalisé vers 1885 (ensemble des baies hautes de l'abside : Cène, Vie du Christ, Saint Martin et Saint Louis ; baies basses de la travée de nef : Couronnement de la Vierge, Saint Nicolas), et d'autres verrières du 19e siècle dont deux de 1870 dues aux maîtres-verriers parisiens Erdman et Krémer (vies de saints et de la Vierge). Récemment, cet ensemble, largement lacunaire (nombreuses baies en verre blanc), a été remplacé par quatorze baies, réalisées par le maître-verrier Joël MÔNE et l'atelier le Vitrail Saint-Georges, de Lyon. Les deux plus grandes verrières (le Baptême du Christ au nord dans les tons bleus, le Christ au sud dans les tons rouges), ont été inaugurées en janvier 2013 et financées par souscription, chacune d'une surface de 33 mètres carrés. Les douze autres baies de 11 mètres carrés chacune ont été installées par tranche de 3 baies entre 2013 et 2017. L’ensemble de quatorze baies a pour thème « l’eau et la lumière : Principes de vie ». Avec ses couleurs inspirées de l’arc-en-ciel, les couleurs chaudes au sud et les couleurs froides au nord, il inspire à découvrir cette église à l’histoire atypique. L’église Saint Martin accueille des œuvres remarquables Les Fresques situées dans le narthex, ce sont des oeuvres de Dom Angélico Surchamp, moine de l’abbaye de la Pierre Qui Vire. A droite, Salve Regina réalisée en 2012 et à gauche, Esther et Assuerus en 2013. L’Orgue de 13 jeux, signé Paul Férat, il date de 1883 et est classé à l’inventaire des monuments historiques depuis le 14 avril 1982. La Vierge à l’Enfant date du XVIème siècle et est placée sur l’autel latéral gauche. Elle est classée à l’inventaire des monuments historiques depuis le 30 mars 1976. La croix peinte, installée au-dessus de l’autel du choeur, est l’oeuvre de Frère Yves, moine de l’abbaye de la Pierre Qui Vire. Elle date de 2001 et représente la parabole du fils prodigue. Ni l'église ni les vitraux ne sont protégés au titre des monuments historiques. Des visites gratuites de l'église et des vitraux sont également possibles sur demande à l'Office de Tourisme pendant ses horaires d'ouvertures. Aux mois de juillet et août des visites sont organisées tous les mardis à 16h30.

Partez à la découverte du Nogentais et de la Vallée de la Seine grâce à votre smartphone ! 4 circuits sont disponibles sur l'application : - Sur les pas de Gustave Flaubert à Nogent-sur-Seine - Sur la route des Mégalithes - Les vitraux contemporains du Nogentais et de la Vallée de la Seine - A la découverte de Romilly-sur-Seine - Patrimoine et Vieilles Demeures à Villenauxe-la-Grande - Circuit des ruelles à Villenauxe-la-Grande N'attendez plus et téléchargez l'application ID Vizit sur Google Play ou App Store.

L’imposante église St Pierre et St Paul, profondément restaurée au cours des années 1990, a bénéficié en 2005 d’une exceptionnelle création de vitraux contemporains qui fait entrer l’art du XXIème siècle dans cet édifice patiemment bâti entre les XIIIème et XVIème siècles et remanié, depuis, à plusieurs reprises. Cette création répondait aux dernières volontés d’un modeste habitant de Villenauxe, Maurice Bouley, qui avait légué l’ensemble de ses biens à la commune pour que l’église retrouve des vitraux colorés, qu’elle avait perdus lors d’un bombardement, en juin 1940. Inaugurée par le Ministre de la Culture le 24 octobre 2005, cette œuvre constitue un évènement culturel majeur dans la région du fait de la notoriété de ses créateur et réalisateur – l’artiste britannique David Tremlett et l’atelier Simon Marq de Reims – et de son ampleur inégalée en Europe depuis 20 ans : 200m² de vitraux réalisés en une seule fois sur 24 baies. Elle constitue, dans son domaine, une référence internationale du plus haut intérêt pour les touristes et les passionnés d’art. Visite guidée sur réservation auprès de l'office du tourisme

Partez à la découverte des vitraux contemporains du Nogentais et de la Vallée de la Seine grâce à l'application mobile IDVizit. Vous visiterez l'église Saint-Laurent de Nogent-sur-Seine et les vitraux de Fabienne Verdier, l'église Saint-Pierre et Saint-Paul de Villenauxe-la-Grande et les vitraux de David Tremlett et enfin l'église Saint-Martin de Romilly-sur-Seine et les vitraux de Joël Mône. Nouveauté sur IDVizit : le circuit est disponible en visite audioguidée Téléchargez l'application sur https://idvizit.com/

Lucis potentia (la force de la lumière) Les vitraux du chœur de l’église Saint-Laurent de Nogent-sur-Seine Fabienne VERDIER – Manufacture VINCENT-PETIT Réalisés dans le cadre des travaux de restauration de l’église débuté en décembre 2015, ces vitraux qui occupent les trois baies gothiques du chœur sont le résultat de la collaboration entre un maitre-verrier aubois, Flavie VINCENT-PETIT, et une artiste peintre de renommée internationale, Fabienne VERDIER. Les nouveaux vitraux du chœur ont été conçus pour éclairer le chœur, redonner davantage d’importance à cette partie centrale de l’église, et accompagner le dégagement des décors peints anciens (XVIe siècle probablement) découverts sous le décor XIXe assez sombre. Ils remplacent les précédents vitraux non figuratifs créés en 1957 par l’atelier RIPEAU et le peintre verrier Georges DEVECHE pour s’intégrer dans le décor de draperies voulu par l’architecte Paul BOESWILLWALD, un demi-siècle plus tôt. Le projet de Fabienne VERDIER se veut à la fois très contemporain dans son approche artistique et technique, mais aussi un hommage à l’art du vitrail du XVIe siècle encore très présent dans les églises de Champagne. Le choix chromatique limité à deux couleurs, avec notamment le jaune d’argent comme couleur principale pour ses propriétés physiques et sa transparence, en témoigne. Ce jaune est aussi destiné à faire écho à la frise dorée dégagée qui orne le sommet des voûtes du chœur. Fortement influencée par les maîtres calligraphes chinois dont Fabienne VERDIER a suivi l’enseignement durant plus de 10 ans, son œuvre exprime à la fois la complexité du réel et la force des éléments à l’œuvre dans le monde. Son trait qui passe d’une baie à l’autre sans discontinuité est réalisé d’un seul geste, un seul élan, tel une composition musicale, à l’aide d’un pinceau géant spécialement conçu, suspendu et manipulé à deux mains. Les vitraux ont été pensés pour trouver leur place dans le chœur de l’église. Malgré un dessin non-figuratif, le projet renvoie à plusieurs interprétations en référence au lieu et au territoire : - Les vitraux tout en hauteur évoquent la notion d’élévation spirituelle. - Son trait qui explore toutes les dimensions représente le souffle divin. - Le jaune et ses variations ocre symbolisent le feu du grill de saint Laurent. - La sinuosité du trait rappelle la Seine et ses méandres.